Raymond Avrillier : Le combat d'un militant grenoblois a fini par payer. Ce dernier soupçonne l'Etat d'avoir voulu garder secrets des arrangements avec les sociétés d'autoroutes

Publié le par Jean-Luc Touly

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/l-etat-force-de-publier-les-contrats-des-concessions-autoroutieres-593253.html

A 68 ans, Raymond Avrillier vient de remporter un nouveau combat. Lui, l'ancien élu de Grenoble (1989 à 2008) qui avait notamment révélé le scandale de la privatisation de la régie des eaux de sa ville, a fait plier l'Etat. Depuis un an, il réclamait la publication des nouveaux contrats de concessions autoroutières signés en avril 2015 : le tribunal administratif de Paris vient de lui donner raison.

Ces accords actaient notamment le gel des tarifs des péages en 2015 en échange d'une prolongation de la durée des concessions. "Une négociation de marchand de tapis, étrangère à la conception d'intérêt public" assure le militant à l'AFP, qui poursuit : "Je pense très sérieusement qu'il y a dans l'accord des arrangements que Monsieur Macron voulait garder secret."

Délai de deux mois

Suite à la décision du tribunal, rendue le 13 juillet, l'Etat a désormais deux mois pour communiquer "l'intégralité des documents annexés aux avenants conclus à la suite de cet accord" ainsi que "la liste des marchés conclus en 2013 et 2014 [...] par les sociétés d'autoroutes privatisées en 2006 et par les sociétés d'économie mixte d'autoroutes" ordonne le jugement.

(Avec AFP)

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/l-etat-force-de-publier-les-contrats-des-concessions-autoroutieres-593253.html

A 68 ans, Raymond Avrillier vient de remporter un nouveau combat. Lui, l'ancien élu de Grenoble (1989 à 2008) qui avait notamment révélé le scandale de la privatisation de la régie des eaux de sa ville, a fait plier l'Etat. Depuis un an, il réclamait la publication des nouveaux contrats de concessions autoroutières signés en avril 2015 : le tribunal administratif de Paris vient de lui donner raison.

Ces accords actaient notamment le gel des tarifs des péages en 2015 en échange d'une prolongation de la durée des concessions. "Une négociation de marchand de tapis, étrangère à la conception d'intérêt public" assure le militant à l'AFP, qui poursuit : "Je pense très sérieusement qu'il y a dans l'accord des arrangements que Monsieur Macron voulait garder secret."

Délai de deux mois

Suite à la décision du tribunal, rendue le 13 juillet, l'Etat a désormais deux mois pour communiquer "l'intégralité des documents annexés aux avenants conclus à la suite de cet accord" ainsi que "la liste des marchés conclus en 2013 et 2014 [...] par les sociétés d'autoroutes privatisées en 2006 et par les sociétés d'économie mixte d'autoroutes" ordonne le jugement.

(Avec AFP)

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